Le puissant lobby chimique a convaincu l’administration Trump de fermer les yeux sur les risques liés à l’utilisation de l’amiante.
L'Agence de protection environnementale (EPA) vient d'alléger son cadre d'évaluation des impacts de ce dangereux produit, cessant de se pencher sur les impacts liés à la présence d'amiante dans l'air, l'eau et le sol.
L'EPA vient en effet d’édicter une « nouvelle règle importante concernant l'utilisation » ou SNUR, qui permet la fabrication et la vente, au cas par cas, de nouveaux produits manufacturiers contenant de l'amiante, par exemple des adhésifs, des produits d'étanchéité ou des revêtements de pipeline.
Aux États-Unis, l'amiante n'est pas légalement interdite mais elle n'était plus utilisée depuis 1989.
Donald Trump, un président pro amiante
Dans son livre de 1997, The Art of the Comeback, le futur président Donal Trump affirme que l'amiante est « sécuritaire à 100 %, une fois installé ».
Dans le même livre, il dit « croire que le mouvement contre l'amiante est mené par la mafia, parce que ce sont souvent des entreprises mafieuses qui effectuent le nettoyage des endroits contaminés à l'amiante ».
En 2012, il a tweeté que le World Trade Center « n'aurait jamais brûlé » après les attentats du 11 Septembre si l'amiante n'avait pas été retiré des tours jumelles.
Source : ici.radio-canada.ca |