Créés au nom du principe de précaution et du droit à l'information du consommateur immobilier, plusieurs diagnostics obligatoires doivent être annexés aux contrats de vente et aux baux lors de l'établissement d'une transaction immobilière (vente ou location).
L'ordonnance n° 2005-655 du 8 juin 2005 relative au logement et à la construction a posé les règles applicables à notre profession. 4 volets : la compétence, l'assurance, l'indépendance et l'impartialité ainsi que des sanctions pénales...
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Des entreprises de diagnostic immobilier fragilisées
30% des chefs d’entreprise de diagnostic immobilier expriment des craintes concernant la santé économique de leur structure. 21% se disent même très inquiets, d’autant que les mesures d’aides financières sont jugés insuffisantes.
En ce début de reconfinement, plus d’un diagnostiqueur sur deux (51%) émet des craintes au sujet de la pérennité de son entreprise. Ainsi, parmi les professionnels interrogés par DiagActu à l’occasion d’un sondage réalisé du 10 au 14 octobre auprès des chefs d’entreprise (483 réponses complètes), 30% d’entre eux expriment une certaine crainte concernant la santé économique de leur structure, surtout si la situation sanitaire devait s’enliser. 21% évoquent même une forte inquiétude.
Des chiffres qui rappellent ceux de début avril, lorsque 55% des chefs d’entreprises se disaient inquiets pour la pérennité de leur structure, un sentiment alors exacerbé par l’absence de visibilité sur la durée de cette première crise et cette plongée dans l'inconnu. Ils étaient encore 52% fin avril.
Malgré la possibilité de poursuivre leur activité lors de cette seconde période de confinement, les diagnostiqueurs n’en restent donc pas moins angoissés car ils ne figurent dans les secteurs prioritaires pour bénéficier des aides et des soutiens financiers mis en place par le gouvernement.
« Soit on libère totalement, soit on ferme avec 100% d'aides »
Une situation qui suscite un sentiment d’injustice chez certains, notamment ceux spécialisés sur le marché des diagnostics location/vente. « Si on nous demande de rester ouvert c'est bien entendu pour ne pas avoir accès aux aides », s’indigne un professionnel basé à Angoulême. « Soit on libère totalement, soit on ferme avec 100% d'aides », écrit un de ses confrères installé en Loire-Atlantique.
Ce chef d’entreprise marseillais évoque une situation très délicate: « nous avons un taux de remplissage de notre planning qui ne dépasse pas les 15% par rapport à l'activité normale. C'est une catastrophe. Les aides pour nous, commerces ouverts sont trop légères, il s'agit d'une 2ème vague très proche de la 1ère et le bilan 2020 est catastrophique voir inquiétant pour notre société car nous avons des salariés ». « Vu les charges a réglé en cette fin d'année cela risque d'être très compliqué », écrit sobrement un chef d’entreprise installé dans le département de la Haute-Saône…
Paradoxalement, cette seconde période de confinement pourtant plus « light » pourrait donc fragiliser davantage la filière du diagnostic immobilier.