UN DÉPUTÉ DEMANDE UN PLAN D’URGENCE POUR SAUVER LE LOGEMENT ET CIBLE LE DPE VEILLE RÉGLEMENTAIRE

Location de logements
Publié le par Mathias LOVAGLIO

Le député Les Républicains Philippe Gosselin vient de déposer une proposition de résolution invitant le gouvernement à mettre en œuvre un plan d’urgence en faveur du logement.

Pour répondre à l’intensification de la crise du logement en France, Philippe Gosselin, député Les Républicains, vient de déposer une proposition de résolution à l’Assemblée nationale. Celle-ci invite le gouvernement à la mise en œuvre d’un plan d’urgence. Philippe Gosselin considère que la politique menée ces dernières années est loin du compte : « Depuis 6 ans, il manque 100 000 logements par an en France ! Cela touche tous les territoires, tous les types de logements y compris le logement social ! Il faudrait 450 000 logements par an pendant 10 ans ».

Dans le viseur du député de la Manche : l’augmentation des coûts des matériaux et des énergies, la rareté du foncier sous l’effet du blocage des projets en zone RNU (Règlement national d’urbanisme) et du ZAN (Zéro Artificialisation nette), les dysfonctionnements de MaPrimeRénov’ (MPR) et, presque sans surprise malheureusement, la question des DPE « dont la fiabilité est parfois, encore, en doute et des mesures qui leur sont désormais adossées, comme celles des « passoires énergétiques » qui vont retirer du marché des dizaines, voire des centaines, de milliers de logements ! Des dizaines de milliers de petits propriétaires qui n’ont pas les moyens d’engager les travaux nécessaires sont en difficultés avec leurs biens, sont prêts à les vendre mais ne trouvent pas d’acheteurs ».

Philippe Gosselin attend donc du nouveau gouvernement Barnier « des mesures fortes et immédiates pour répondre à cette urgence » avec l’engagement « d’une vraie politique en faveur du logement, un plan d’urgence qui associe tous les acteurs ».

Pour rappel, une proposition de résolution a vocation à être inscrite en principe à l’ordre du jour de la session ordinaire, durant les semaines consacrées à l’examen des textes que l’Assemblée nationale souhaite voir débattus ou les semaines réservées au contrôle de l’action du Gouvernement et à l’évaluation des politiques publiques. Une proposition à suivre donc…

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