Y. LIANG : « KLARITY VEUT MAINTENANT ÉLARGIR SON OFFRE AUX ENTREPRISES DE DIAGNOSTIC PLUS IMPORTANTES » Devenir diagnostiqueur immobilier

Ying Liang, CEO de Klarity
Publié le par Mathias LOVAGLIO

[Publirédactionnel]

Ying Liang, CEO de Klarity, dresse un bilan des 15 premiers mois d’activités de courtage de l’assurance RC PRO des diagnostiqueurs immobiliers et présente ses objectifs de développement afin de proposer des solutions assurantielles à tous les modèles d’entreprises de diagnostic quelles que soient leur taille et leurs activités.

Depuis son lancement fin 2022, où en est le développement de Klarity ?

En un peu plus d’un an, près de 1 000 structures professionnelles du diagnostic immobilier ont souscrit une assurance RC Pro via Klarity, mais aussi des assurances RC Exploitation avec protection juridique ou encore Bris de machine. Nous allons aussi bientôt lancer une offre Multirisque bureaux et matériels informatiques. Nous avons ainsi réussi notre pari de construire un produit technique innovant grâce à nos fortes compétences assurantielles et à notre plateforme 100% digitale. Mais nous ne souhaitons pas nous arrêter là et notre objectif est de nous inscrire dans la durée pour devenir un acteur principal de l’assurance du métier de diagnostiqueur immobilier dans toutes ses dimensions.

Comment, dans le contexte d’un marché de la RC Pro des diagnostiqueurs réputé difficile, parvenez-vous à tirer votre épingle du jeu ?

Tout d’abord parce qu’avant de nous lancer, nous avons effectué, d’une part, une véritable étude du métier et des évolutions de son cadre réglementaire et, d’autre part, un travail d’actuaire sur la sinistralité, sa fréquence, son intensité, les activités les plus à risque et ses raisons. Si nous sommes devenus des spécialistes du diagnostic, nous sommes surtout des spécialistes des techniques assurantielles pour lesquelles nous adoptons une approche scientifique. Dans le cadre de notre devoir de conseil, notre rôle de courtier est avant tout d’analyser les risques afin de trouver une assurance qui correspond aux besoins de notre client. Et c’est grâce à cette méthodologie scientifique que nous pouvons élaborer des produits sur mesure et à un tarif cohérent, tout en étant crédibles auprès de grands assureurs notoirement solvables.

Le modèle de plateforme digitale n’est-il pas limitant pour certains acteurs, notamment pour les PME dont les activités peuvent parfois sortir du cadre des diagnostics réglementaires ?

Aujourd’hui notre plateforme digitale avec son algorithme propose des produits sur mesure, adaptés au profil de l’entreprise en fonction de différents paramètres : chiffre d’affaires, nombre de techniciens, activités, sinistralité des cinq dernières années, capacités des plafonds de garantie, protection juridique, etc. La souscription est donc entièrement automatisée, avec tout de même des points de contrôle de notre part. Pour autant, nous ne sommes pas un robot-assureur. Quasi 100% des entreprises couvertes prennent finalement contact avec nous soit avant, soit après la souscription. Le digital facilite souvent la souscription, mais une fois le devis en main, les chefs d’entreprise ont besoin d’échanger et nos équipes se tiennent évidemment à leur disposition. Mais ce modèle digital, s’il fonctionne très bien pour des débutants ou des très petites entreprises, montre effectivement certaines limites pour les structures plus importantes.

Nous recevons en effet des demandes qui ne peuvent pas être souscrites automatiquement en raison d’activités qui sortent des missions standards du diagnostic ou parce qu’il s’agit d’entreprises de taille plus importante. Beaucoup d’entre elles rencontrent actuellement des difficultés à s’assurer, non pas en raison de leur sinistralité, mais parce qu’elles se positionnent sur des activités secondaires qui ne relèvent pas des diagnostics réglementaires.

Comment procédez-vous alors pour ces entreprises plus importantes ?

La souscription ne pouvant pas passer par une plateforme digitale, nous engageons des échanges approfondis pour connaitre la situation de l’entreprise, les évolutions de ses marchés, etc. Nous avons eu récemment le cas avec une entreprise qui réalise de la maitrise d’œuvre en désamiantage qui ne trouvait pas d’assureur pour couvrir cette mission. Il s’agissait pourtant d’une belle entreprise avec peu de sinistres. Nous avons donc monté un dossier avec une analyse précise des risques qui nous a permis d’élaborer un cahier des charges avec des garanties spécifiques. Ce dossier a été envoyé à six assureurs et, en deux semaines, nous avons reçu trois offres. Au final, grâce à Klarity, le client a vu la totalité de ses activités assurées, avec un plafond de garantie beaucoup plus important qu’auparavant et sans majoration de prime.

Ce sont cette plus-value et ces compétences que nous voulons désormais mettre à la disposition des entreprises de taille plus importante car nous sommes capables d’accompagner les clients du secteur du diagnostic, au-delà du cadre réglementaire de la profession, pour des activités telles que la maîtrise d’œuvre, le bureau d’étude, l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage, ou encore les analyses de prélèvement amiante en laboratoire. C’est notre rôle de courtier de procéder, dans ces situations, dossier par dossier en réalisant un audit gratuit des risques, mais aussi une étude des besoins qui peuvent varier d’une entreprise à l’autre car chacune ne dispose pas de la même tolérance au risque. Par exemple, un chef d’entreprise qui bénéficie d’une trésorerie importante pourra préférer se contenter d’une franchise plus élevée pour une prime moindre, tandis qu’un autre préfèrera opter pour plus de sécurité. Enfin, c’est à nous d’établir un cahier des charges personnalisé et ensuite de faire jouer la concurrence entre plusieurs assureurs dont nous savons qu’ils pourraient être intéressés par le profil de l’entreprise.

Retrouvez Klarity aux RVDi du 4 avril 2024, Pavillon des chênes – stand 2B.

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