FIABILISATION DU DPE : UNE PROFESSION UNIE S’APPRÊTE À TRANSMETTRE DES PROPOSITIONS COMMUNES À LA DHUP Profession

DPE : plan d'actions de la DHUP
Publié le par Alain PERIE

Pour la première fois, la profession fait face collectivement à la DHUP pour peser davantage dans le cadre de la consultation menée sur le projet d’arrêté compétence relatif au domaine « énergie ». Des mesures communes tendant à réduire et optimiser le renforcement des contrôles/surveillances et des journées de formation prévues dans le projet de texte ont été définies et approuvées par la quasi-totalité des OF, des OC, ainsi que par les trois principales fédérations.

C’est inédit, et c’est peut-être là finalement la principale évolution positive que l’on peut espérer à quelques semaines de la publication du futur arrêté compétences pour le domaine « énergie ». Les deux associations regroupant les organismes de formation, l’association des organismes de certification (AOCP), ainsi que les trois principales fédérations de diagnostiqueurs (CDI FNAIM, FIDI et SIDIANE) s’apprêtent, ensemble, à transmettre des propositions communes visant à alléger les dispositions de ce projet d’arrêté soumis à consultation par la DHUP.

Même si sur ce dossier de la fiabilisation du DPE les marges de manœuvre sont très minces compte tenu du contexte politique et médiatique, par cette initiative la profession prend date et affirme, enfin, sa capacité à s’unir pour peser davantage sur les futures réformes. Il s’agit d’une première pour une filière qui a toujours souffert de ses divisions et subi les réformes successives depuis plus de 20 ans.

Remise des propositions le vendredi 12 mai au plus tard

Sur le fond, au terme de multiples discussions et échanges organisés depuis plus d’un mois, la filière s’apprête à proposer une optimisation très significative des mesures présentées par la DHUP concernant les contrôles/surveillances et les journées de formation. La démarche vise aussi à continuer à alerter la DHUP sur le coût très important des mesures prévues dans le projet d’arrêté.

L’augmentation inévitable des prestations de certification et de formation, ajoutée à la perte d’activité pour les entreprises liée à ces journées de non-production, risque en effet de peser lourdement sur les marges, tandis que certaines structures déjà fragilisées pourraient subir les conséquences économiques de cette réforme menée aux forceps par les pouvoirs publics. Une réforme décidément mal accueillie par une large majorité de professionnels, mais qui aura au moins eu le mérite de forcer la profession à enfin structurer sa représentativité.

Les acteurs associés à la consultation sur le projet d’arrêté compétence ont jusqu’au vendredi 12 mai pour communiquer leurs propositions. La publication du texte est toujours programmée au cours de l’été prochain pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2024.

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