LA CDI-FNAIM ET LA FIDI ANNONCENT UN RAPPROCHEMENT ET LA CRÉATION DE L’ALLIANCE DU DIAGNOSTIC IMMOBILIER Profession

Publié le par Alain PERIE

Deux des trois principales fédérations de la filière du Diagnostic Immobilier, la CDI-FNAIM (Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers de la FNAIM) et la FIDI (Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier), et leurs présidents respectifs : Yannick Ainouche et Lionel Janot, annoncent, à l’occasion des Rendez-Vous du Diagnostic immobilier (RVDi 2024), le rapprochement entre les deux entités qui se concrétise sous la forme d’une alliance : l’Alliance du Diagnostic Immobilier FIDI&CDI-FNAIM.

Au moment où le contexte du métier se complexifie, où apparaissent de nouvelles difficultés (recul des transactions, ralentissement de la construction et des mises en location, augmentation des coûts…) mais aussi au cœur d’un métier et d’une filière où naissent de nouvelles opportunités (changement de regard sur le DPE et rôle du diagnostiqueur, marchés de la rénovation énergétique…), les deux fédérations ont jugé que le moment était venu de se rapprocher et de conjuguer leurs talents.

Ni union, ni fusion, ce rapprochement respectueux des histoires, des acquis, des adhérents, des services et des partenaires de chaque entité est effectif dès aujourd’hui sur le plan politique et sur le plan de la représentation institutionnelle.

La FIDI et la CDI-FNAIM parleront désormais d’une seule voix.

« L’Alliance FIDI&CDI-FNAIM, est née d’une vision commune entre les deux fédérations, et je suis heureux que cette proposition ait trouvé une résonnance positive au sein de nos deux conseils d’administration. Cette alliance, c’est avant tout un projet commun, et je crois au travail en mode collectif. Notre filière a besoin d’être plus que jamais unie autour des grands enjeux qui l’attendent : les évolutions réglementaires, les attentes de nos institutionnels et de nos concitoyens, l’employabilité de nos candidats, etc. Les défis ne manquent pas ! Avec Lionel Janot, nous souhaitons porter un projet collectif autour d’une équipe ambitieuse, afin de faire de l’Alliance du Diagnostic Immobilier FIDI&CDI-FNAIM un acteur incontournable qui pèse sur les débats publics et sur l’avenir de notre filière », indique Yannick Ainouche, président de la CDI-FNAIM.

« Les mots de nos administratrices et administrateurs ont été forts lorsque nous leur avons proposé le projet d’Alliance : « Enfin ! …Une évidence et une nécessité pour la filière… On gagnera à s’écouter, à se comprendre, à se respecter et à agir ensemble… ». Je me réjouis du nouvel élan que nous donnons à nos fédérations et au métier en décidant de combiner nos forces pour défendre nos convictions, pour porter nos propositions et pour projeter le métier dans un avenir porté par nos valeurs partagées : Expertise et Conformité – Implication et Responsabilité de l’entrepreneur – Attachement au terrain et à l’humain. Notre métier s’en trouvera grandi, mieux reconnu et plus attractif ! L’Alliance FIDI&CDI-FNAIM est une garantie supplémentaire donnée au public, aux clients, aux professionnels de l’immobilier et aux pouvoirs publics que les diagnostiqueurs « tiers de confiance » s’engagent au service de la santé, de la sécurité et du climat », souligne Lionel Janot, président de la FIDI.

L’Alliance du Diagnostic Immobilier FIDI&CDI-FNAIM : principe et vision

Au cours des deux derniers mois, une instance mixte de pilotage comprenant 4 administrateurs/trices de chaque fédération a co-construit une vision commune – Vocation, Mission, Valeurs -, et élaboré les axes structurants d’une Plateforme Politique conjointe selon une méthode ouverte et collaborative. Cette plateforme politique sera présentée avant l’été.

Ses grands axes s’articuleront comme suit :

1. La promotion de la filière et du métier, et de celles et ceux qui le font :

  • Valoriser la force du maillage et de sa diversité, garants de l’indépendance et de la réactivité d’intervention
  • Se mettre au service de l’entrepreneuriat : aide et accompagnement des créateurs, des entrepreneurs
  • Promouvoir la valeur et l’attractivité du métier : auprès des jeunes, du grand public, des professionnels de l’immobiliers, des notaires, des pouvoirs publics
  • Faire valoir le rôle essentiel de la filière en faveur du climat, de la santé, de la sécurité et de la transformation immobilière.

2. La défense d’une profession réglementée et règlementaire qui entend s’organiser pour lutter contre les anomalies :

  • Proposer des moyens (information, formation, ateliers, outils…) améliorant la maîtrise du métier au quotidien par ceux qui l’exercent,
  • Prendre des positions et mener des actions visant les entreprises et les diagnostiqueurs, organismes de formation ou certificateurs qui ne respectent pas les règles,
  • Porter les conditions de l’indépendance et de l’impartialité et challenger les modèles qui transforment les diagnostiqueurs en exécutants sans valeur ajoutée,
  • Pérenniser l’offre de RCP pour le métier.

3. Le travail sur l’existence et la reconnaissance « sociale » de la filière avec la création d’une branche professionnelle :

  • Valoriser la dimension humaine et les compétences spécifiques du métier,
  • Rédiger et promouvoir un référentiel métier,
  • Créer les conditions et travailler à la reconnaissance d’un cadre social particulier : création d’un diplôme d’Etat /titre professionnel, formation/Opco-FAF, négociation sociale et salariale…
  • Rechercher les moyens d’un meilleur financement de la formation professionnelle obligatoire des salariés et des indépendants,
  • Donner au métier ses « lettres de noblesse » par la reconnaissance officielle des compétences.

4. L’affirmation de l’attachement à la certification individuelle des compétences avec l’objectif de travailler sur les « manques » de ce système :

  • Vision pour les employeurs des parcours de leurs salariés,
  • Responsabilisation des personnes certifiées sur leurs performances, leur parcours professionnel, leur niveau d’exigence, leur impact sur la sinistralité de l’entreprise…
  • Suivi longitudinal institutionnalisé des certifiés par la mutualisation des informations détenues par les OF, les OC et les plateformes telles que l’Observatoire Ademe.

5. La promotion auprès du public d’une forme de « garantie » syndicale que le diagnostiqueur remplisse pleinement son rôle de tiers de confiance, pour les activités certifiées….et les autres :

  • Vérifications administratives des adhérents et signes de reconnaissance correspondant,
  • Qualifications délivrées par les fédérations pour les activités non certifiées et non soumises à accréditation,
  • Moyens et outils d’amélioration des compétences et indicateurs de cette amélioration,
  • Accompagnement des diagnostiqueurs dans les dimensions de contact humain et de conseil.

Composition du comité de pilotage de l’Alliance du Diagnostic Immobilier FIDI&CDI-FNAIM :

Yannick Ainouche, Président de la CDI-FNAIM, PDG du réseau EX’IM
Bastien Hulin, Président adjoint de la CDI-FNAIM, Gérant associé de DIAG HABITAT
Thierry Marchand, administrateur de la CDI-FNAIM, Gérant de CEDI2M Expertises
Guy Depresle, administrateur de la CDI-FNAIM, PDG du réseau LD2i
Lionel Janot, Président de la FIDI, Président du Groupe L3A (Diagnostic et Laboratoire)
Cathy Segal, vice-présidente de la FIDI, Co-gérante de la société VAHE EXPERTISE
Laurent Roquin, vice-president de la FIDI, Président du Groupe SODIATEC
Guy Barta, trésorier de la FIDI, Gérant de la société PARIS 13 EXPERTISE

 

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Un commentaire

  • ETIC a écrit

    Etant indépendant, je ne me sens pas concerné par les objectifs de ces fédérations qui n’ont comme seul but que de manipuler la dhup pour obtenir des faveurs envers leurs « grandes  » entreprises.
    Charges administratives alourdies à outrance, procédures trop lourdes et non adaptées aux indépendants, coûts de formation et de certification excessifs, bref tout ce qu’il faut mettre en place pour éliminer une catégorie socio-profesionnelle, si on voulait le faire ….
    Perso, je suis prêt à faire revivre la fédération LDI, qui était la seule à essayer de défendre réellement nos intérêts, certe en s’y prenant mal car s’opposant au principe de la certif, plutôt qu’en réclamant de vraies exigences à l’ensemble des acteurs ( harmonisation des formations et des certificateurs, contrôle de ces organismes plus rigoureux et exigeant, abolir le contournement de l’exigence bac+2 domaine bâtiment, etc).
    Demander un renforcement des contrôles dgccrf sur l’aspect de l’indépendance de l’odi qui ne peut être que bafoué par les relations partenariales avec les AI.
    Demander que la profession soit également protégée comme les professions sensibles ( pharmaciens, profs, etc).
    Redéfinir les règles de certification afin que ne soient plus sanctionnés les odi par la suppression de leur certification sans possibilité de demander une dérogation dûment justifiée (formations non disponibles, problème maladie, mise en stand bye, possibilité de congé sabatique, quota de quantité de diags à faire, et j’en passe), pouvant être substitué par d’autres mesures plus humaines, et la prise en compte de l’expérience professionnelle …
    Si intéressé par le projet, merci de me contacter par message perso.

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