CANCER DE L'AMIANTE Technique

Publié le par Alain

A l’occasion du Canceropôle qui a réuni des chercheurs à Nantes, le quotidien Ouest France a rencontré un chercheur, Marc Grégoire, qui dirige une équipe nantaise travaillant sur cette maladie.

Vous dirigez une équipe de recherche sur le mésothéliome ou cancer de l’amiante, à Nantes. Parce que l’ouest de la France est particulièrement touché ?

Le cancer de l’amiante ou mésothéliome est un cancer de la plèvre (1). Dans plus de 80 % des cas, il est lié à l’exposition à l’amiante. Il se développe tardivement, vingt-cinq à quarante ans après l’exposition. En France, ce cancer est développé dans les régions où il y a des chantiers navals, comme c’est le cas dans l’Ouest. On le trouve aussi chez des ouvriers de l’industrie qui ont manipulé des produits à base d’amiante ou des professionnels du bâtiment.

On a des chiffres ?

Actuellement, on découvre 900 à 1 000 nouveaux cas chaque année en France. Même si l’utilisation de l’amiante est interdite depuis 1997, des études indiquent que, d’ici à 2020, le nombre de cas déclarés va au moins doubler. Soit 2 000 à 3 000 nouveaux malades par an. Nos recherches anticipent, en quelque sorte, cette augmentation significative du nombre de cas. Pour l’instant, on a recours à la chirurgie, très invalidante, à la radiothérapie et à la chimiothérapie, pour soigner ce cancer qui reste incurable…

Pour lire la suite de cet entretien, cliquer ci-dessous.

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