LE PRIX D’UN LOGEMENT AUGMENTE DE 5% QUAND LE DPE MONTE D’UN CRAN Technique

Publié le par Alain

5 %. C’est l’écart moyen de valeur de plus-value à la revente entre chaque lettre du DPE en province, selon l’étude du groupement notarial Dinamic.

 

L’association Dinamic a publié une étude sur le sujet de la valeur verte, mercredi 1er avril 2015, constatant notamment un écart de prix moyen de l’ordre de 5% par lettre de DPE énergie en province à logement équivalent.

 

Dans le détail, les conclusions de l’étude pointent de fortes différences de prix en fonction de l’étiquette énergie. Ainsi, sur l’ensemble de la façade atlantique, les maisons présentant une étiquette A ou B se vendent 10 à 12% plus cher en moyenne que celles classées en catégorie D, l’étiquette la plus commune qui sert de référence dans cette étude. C’est dans cette partie de l’Hexagone, ainsi que la zone H1C**, que la qualité énergétique des logements est la mieux rémunérée.

 

A l’inverse, les maisons les plus énergivores (étiquettes F et G) y subissent des décotes, toutes choses égales par ailleurs, de l’ordre de 15%. Là encore, les régions de l’Ouest connaissent des variations plus sensibles que le reste du pays à cet égard. Toutefois, les maisons vendues avec un mauvais DPE sont moins bien valorisées dans toutes les régions de métropole, y compris en Ile-de-France (-7%).

 

Moins d’influence sur les appartements

 

Autre enseignement de l’étude, les conséquences du classement DPE d’un appartement sur son prix de vente sont moindres que pour les maisons. « Les résultats sur les appartements et sur l’Ile-de-France sont moins souvent significatifs et sont emprunts d’une plus grande incertitude. Il semble que cela tienne plus à des différences de marché et de nature des biens qu’à la taille des échantillons », souligne toutefois l’association Dinamic.

 

L’étude ajoute que « l’économie potentielle résultant d’une meilleure performance énergétique varie peu avec la localisation, il est donc logique que son impact en proportion du prix du bien soit plus faible quand les prix sont élevés ». C’est ce qui peut expliquer, du moins en partie, la moindre influence du DPE sur les logements franciliens.

 

La deuxième étude de l’association Dinamic sur l’influence du DPE sur la valeur

 

Créée conjointement par le Conseil supérieur du notariat, la Chambre des notaires de Paris et la Caisse des dépôts et consignations, l’association Dinamic (Développement de l’Information Notariale et de l’Analyse du Marché Immobilier et de la Conjoncture) a pour ambition de développer l’information sur les marchés immobiliers.

 

C’est la seconde étude du genre menée par Dinamic. Elle permet d’affiner certaines résultats observés en 2014, ces derniers faisant état d’écart de prix pouvant aller jusqu’à 30%.

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