L’ASSOCIATION LDI SE MET EN STAND-BY Profession

Publié le par Mathias LOVAGLIO

L’association Les Diagnostiqueurs Indépendants (LDI) est contrainte de mettre en pause une grande partie de ses activités en raison d’un manque de bénévoles pleinement investis. Néanmoins, il n’est pas question de dissolution, LDI entendant poursuivre son accompagnement auprès des diagnostiqueurs afin de les aider à résoudre leurs difficultés quotidiennes.

Fondée en 2016, l’association LDI va devoir « réduire la voilure en 2023 » selon les propres mots de son président Frédéric Mirabel-Chambaud. Par respect pour ses adhérents, aucun appel de cotisations ne sera donc lancé cette année, mais l’association n’est pas pour autant dissoute. « Nous resterons toujours disponibles pour répondre aux questions et aux problématiques de nos adhérents, comme nous l’avons fait, par exemple, pour trouver un médiateur à ceux qui avaient été épinglés par la DGCCRF car ils n’en possédaient pas. En revanche, nous ne serons plus actifs auprès des ministères et nous ne participerons plus aux réunions avec les pouvoirs publics », précise Frédéric Mirabel-Chambaud. « Nous continuerons également à suivre les actions judiciaires qui sont en cours car nous devons rester présents en cas de réponse ». Cela concerne notamment le recours déposé auprès du Conseil d’État en février 2022 contre l’arrêté compétences du 24 décembre 2021 par opposition au principe de recertification à répétition, véritable cheval de bataille de l’association depuis sa création. « Ce type d’action est toujours très long. D’après notre juriste, nous n’avons que très peu de moyens pour faire accélérer les choses. Cela fait partie de notre décision de mise en sommeil et non d’arrêt définitif ».

Cette décision est la conséquence, non pas d’un effritement du nombre d’adhérents, les effectifs restant fidèles et le bouche-à-oreille fonctionnant plutôt bien, mais du départ de bénévoles auparavant impliqués dans l’organisation et les activités de l’association. « Début 2022, deux membres de notre bureau, déjà à la retraite, nous ont annoncé que ce serait leur dernière année et parmi ceux qui sont encore en activité, certains souhaitent se concentrer sur leur travail. Le bénévolat est un sacerdoce chronophage », constate Frédéric Mirabel-Chambaud. « Nous avons encore des bénévoles, mais pas suffisamment pour rester actifs et il n’aurait pas été sérieux vis-à-vis des adhérents de leur faire payer une cotisation alors que nous ne serons qu’à moitié opérationnels. Depuis cette annonce, nous avons reçu une avalanche de messages pour nous soutenir et nous remercier de nos actions comme notre référé déposé pour reporter la réforme du DPE, même si nous n’avons pas été écoutés, ou encore l’indemnisation obtenue, avec la CDI FNAIM et la FIDI, pour la réédition des DPE. Nous sommes fiers de ce que l’on a fait, même si on regrette de ne pas pouvoir en faire plus surtout que de nouvelles problématiques arrivent comme l’audit énergétique ».

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