LA REPRISE D’ENTREPRISE, L'IDÉAL POUR DÉBUTER EN TANT QUE DIAGNOSTIQUEUR VEILLE DÉCIDEURS
Beaucoup de diagnostiqueurs immobiliers ont fait le choix de cette profession pour accéder à l’entreprenariat et à l’indépendance. Mais s’installer à son compte n’est pas si aisé entre le manque de pratique du terrain en formation et la poursuite de l’apprentissage du métier, le développement commercial dans un contexte concurrentiel parfois difficile, ou encore l’acquisition des aptitudes propres à la gestion d’une entreprise. Plutôt que de créer une nouvelle structure, certains diagnostiqueurs débutants optent pour la reprise d’un cabinet existant… souvent avec réussite et beaucoup plus de sérénité !
Des formalités moins contraignantes
Créer une entreprise implique un certain nombre de démarches administratives ainsi que la mise en place d’outils et de moyens de gestion et d’organisation. Ces étapes impératives demandent un minimum de connaissances, mais surtout du temps. Un temps qui n’est alors pas consacré à la réalisation de missions… Sans parler des démarches commerciales à effectuer…
Des démarches commerciales allégées
Certains secteurs géographiques disposent déjà d’une densité importante de diagnostiqueurs immobiliers. Il n’est donc pas évident de s’y implanter et le développement d’un nouveau cabinet nécessitera des démarchages nombreux, et pas toujours fructueux, auprès de prescripteurs (agences immobilières, notaires, etc.) qui travaillent déjà avec un ou plusieurs diagnostiqueurs. Dans ce contexte concurrentiel, le rachat d’un cabinet s’avère alors particulièrement judicieux. Le repreneur bénéficie en effet d’un réseau de prescripteurs déjà établi et fidélisé ce qui constitue un gain de temps et d’énergie inestimable lors du démarrage d’une activité. Le repreneur peut ainsi se focaliser sur ses missions et ainsi être très rapidement rentable.
Une phase de transition bénéfique
C’est peut-être là que réside le principal avantage du rachat d’un cabinet existant pour un diagnostiqueur débutant. Cette opération est souvent assortie d’une période de transition comprise entre 3 et 6 mois durant laquelle le vendeur accompagne le repreneur. Beaucoup de cédants acceptent volontiers de jouer le jeu, satisfaits de voir pérennisée l’entreprise qu’ils ont créée. Au cours de cette période de transition, le repreneur peut profiter des connaissances du vendeur dans tous les aspects administratifs (logistique, comptabilité, etc.) et ainsi apprendre à gérer son entreprise. Simultanément, le repreneur débutant dans le diagnostic immobilier peut aussi bénéficier de l’expérience du vendeur pour compléter ses formations initiales, souvent trop théoriques. Cet accompagnement sera particulièrement rassurant pour le repreneur qui pourra ainsi être conseillé sur l’organisation et le déroulement des missions, le traitement des problématiques et difficultés rencontrées sur le terrain, la saisie sur les logiciels ou encore la rédaction des rapports.
Des outils déjà en place
Lors du rachat d’un cabinet, le repreneur débutant acquiert également tous les moyens matériels dont dispose l’entreprise, souvent d’occasion donc à un tarif avantageux. Une économie importante quand on connait le prix de certains équipements comme l’analyseur plomb. Le repreneur profitera aussi des moyens de communication et de visibilité digitale que son prédécesseur aura mis en place (site internet, réseaux sociaux).
Racheter une entreprise oui, mais quelle entreprise ?
Pour débuter, il est préférable de ne pas viser trop grand car un investissement trop important sera difficile à absorber pour un diagnostiqueur encore peu expérimenté. L’entreprise idéale à racheter pour une personne nouvellement certifiée est un cabinet indépendant solo, donc sans salarié, avec un chiffre d’affaires compris entre 60 et 100 k€.
Financer une reprise d’entreprise
Pour concrétiser leur investissement, beaucoup de repreneurs se tournent vers la banque du vendeur. Celle-ci connait en effet l’historique de l’entreprise et dispose d’un véritable aperçu de sa santé financière ce qui facilite généralement l’octroi d’un prêt. Par ailleurs, des dispositifs existent afin d’accompagner financièrement un repreneur d’entreprise, sous réserve qu’il remplisse les conditions d’éligibilité propres à chacun d’eux. Bpifrance, les Régions, Pôle emploi, pour ne citer que quelques exemples, proposent ainsi des aides à la reprise d’entreprise.
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